Les universités de Flandre appellent les autorités iraniennes à ne pas procéder à l'exécution du docteur Djalali. Les établissements universitaires demandent aux chercheurs, diplomates, politiciens et autres citoyens à prendre fermement position contre cette situation, indique mardi le Conseil Interuniversitaire flamand (Vlaamse Interuniversitaire Raad).
L'avocat du professeur Ahmadreza Djalali, condamné à mort à Téhéran, n'ayant pas fait appel auprès de la Cour Suprême iranienne, son exécution "semble inévitable", selon le conseil.
Depuis avril 2016, le professeur irano-suédois Ahmadreza Djalali - également actif à la VUB dans le domaine de la médecine de catastrophe - est détenu à Téhéran. Le mois dernier - après 19 mois d'emprisonnement - il a fait appel contre sa condamnation à mort prononcée le 21 octobre 2017.
Cet appel devait être introduit dans les trois semaines, mais il semble qu'il ne soit jamais parvenu à la Cour Suprême.
Les universités participeront aux côtés d'Amnesty International à la manifestation qui aura lieu jeudi à 18h00 devant l'ambassade iranienne à Bruxelles.