L'UZ Gent suspend également son étude sur un vaccin contre le coronavirus développé par le géant pharmaceutique américain Johnson & Johnson, annonce mardi l'hôpital gantois. Dans le cadre d'une étude internationale de phase 3 à grande échelle, l'un des sujets est en effet tombé inexplicablement malade. Or des tests sont également effectués au CEVAC de Gand. Aucun nouveau vaccin n'y sera dès lors administré tant qu'il n'est pas certain que les problèmes médicaux du sujet malade sont indépendants du vaccin en question.
Johnson & Johnson a suspendu lundi son étude de phase 3, qui prévoit que 60.000 personnes à travers le monde reçoi vent un potentiel futur vaccin contre le coronavirus. L'un des sujets est tombé malade de manière inexpliquée. Comme l'exige la procédure, ce type d'étude est alors interrompu jusqu'à ce qu'une analyse médicale apporte une réponse définitive sur la causalité. Il n'est pas rare que des études de cette ampleur soient interrompues.
Le vaccin de Johnson & Johnson a également été administré à des participants à l'étude à Gand, dans le cadre des phases 1 et 2 de son développement. On ignore avec précision le nombre de personnes l'ayant reçu mais l'UZ Gent a indiqué mardi qu'aucune nouvelle vaccination ne sera effectuée pour le moment.