Récemment, la Délégation des Médecins Francophones en Formation (DeMeFF) a attiré l’attention sur un fait de harcèlement qui s’est déroulé fin de l’année passée au Grand Hôpital de Charleroi (GHdC) et dit s’inquiéter « du traitement des plaintes pour harcèlement sexuel au GHdC » Du côté du GHdC, le directeur général Gauthier Saelens rappelle suivre le dossier avec le plus grand sérieux.

" Nous n’avons toujours pas reçu de plainte formelle à ce sujet ,ce qui ne nous a pas empêchés de traiter ce dossier avec la plus grande attention" déclare Gauthier Saelens, directeur général du Grand Hôpital de Charleroi. "Par ailleurs, nous avons pris toutes les mesures nécessaires et par respect pour la victime et la procédure, nous n'avons pas à y associer d'autres interlocuteurs." poursuit-il. "Ce genre de dossier se traite uniquement par l'employeur, avec la victime présumée, l'agresseur présumé, les témoins directs éventuels, la personne de confiance et le Service Externe de Prévention et de Protection, comme le veut la réglementation. " 
L’institution souligne, par ailleurs,  qu’elle ne cherche à aucun moment à minimiser les faits. « La promotion du bien-être au travail et la prévention des risques psycho-sociaux sont un axe fort du GHdC et nous entendons maintenir cette politique. Le GHdC a mis en place les dispositifs légaux, en ce compris tous les mécanismes relatifs à la prévention de tous les risques psychosociaux dans le cadre du travail (Loi du 4/8/1996 modifiée en mars et en avril 2014 – AR du 10/4/2014), et les respecte scrupuleusement. »

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