Après une augmentation de quelque 8,4 milliards d'euros en 2020, en pleine pandémie de coronavirus, les dépenses de sécurité sociale pour les salariés ont légèrement diminué en 2021. Par rapport aux 86,3 milliards d'euros dépensés, entre autres, pour les pensions, l'assurance maladie et les allocations de chômage en 2020, les dépenses de l'année dernière étaient de 85,7 milliards d'euros, selon le rapport annuel de l'Office national de sécurité sociale (ONSS) publié jeudi.
L'année 2021 a continué à être marquée par le coronavirus. "Après avoir accordé des reports de paiement pour 1,354 milliards d'euros et octroyé 332,64 millions d'euros d'aide dans le contexte de la crise en 2020, l'ONSS a également mis en place en 2021 des mesures de soutien et de relance supplémentaires à hauteur de 337 millions d'euros", selon un communiqué de presse.
Le travail du service de l'inspection de l'ONSS et des services de contrôle interne s'est davantage concentré sur la lutte contre la fraude, ce qui a permis de percevoir 34,8 millions d'euros de cotisations sociales supplémentaires, pour un total de 174,3 millions d'euros.
"Malgré tout, certains signes indiquent que le pire de la crise est derrière nous. Le nombre de nouveaux employeurs est reparti à la hausse et les cotisations perçues ont également augmenté après le creux enregistré en 2020", selon l'ONSS.
En outre, les dépenses de sécurité sociale ont diminué de quelque 600 millions d'euros. Trente-neuf pour cent des dépenses ont été consacrées aux pensions, 29% aux soins médicaux, 12% aux prestations de maladie et d'invalidité, 8% aux allocations de chômage, 5% aux congés annuels et 7% à d'autres domaines.
Par ailleurs, l'ONSS a perçu quelque 64 milliards d'euros de cotisations sociales (+4,1%), a reçu 10,2 milliards d'euros de subventions publiques et a reçu 16,8 milliards d'euros par le biais du financement alternatif (recettes de la TVA, des accises et des impôts).
L'ONSS gère la sécurité sociale des travailleurs et transfère à cet effet des fonds, par exemple, à l'Onem (chômage), à l'Office fédéral des pensions ou à l'Inami (assurance maladie). L'ONSS gère la sécurité sociale des indépendants.