La Fondation philanthropique Michel Cremer a présenté ce mardi le projet du futur Centre d'Innovation Médicale Michel Cremer – Marie Curie, le CIM-MC² de Charleroi, qui sera érigé sur le site de l’Hôpital Civil Marie Curie de Lodelinsart. Ce centre, unique en Europe, hébergera des chercheurs et ingénieurs tout en mettant à leur disposition toute l'infrastructure nécessaire pour accélérer la création et le développement de dispositifs médicaux innovants.
Cette initiative marque un tournant décisif dans la collaboration entre le milieu de la recherche et les professionnels de santé, en particulier duCHU Charleroi-Chimay (HUmani), qui travailleront main dans la main pour révolutionner les soins médicaux.
Implanté juste en face de l’Hôpital Civil Marie Curie, le futur bâtiment du CIM-MC² offrira des structures intégrées, à savoir une salle d’impression 3D, des salles de prototypage, des salles propres, une salle de simulation et de vérification et un espace de transmission des résultats de recherche. Pour accélérer le développement des start-up/spin-off, des services d’accompagnement spécialement dédiés aux MedTech y prendront également place. Et ce, grâce à une plate-forme de services regroupant une communauté d’experts dont les pôles Mécatech et Biowin, WSL, Sambrinvest, Agoria, les spin-off et d’autresi nvestisseurs. Parmi les partenaires figurent également l’ULB et l’Hôpital Erasme, l’UMons, le Biopark et Multitel. La Fondation Cremer a d’ores et déjà récolté près de 3 millions d’euros pour ce centre dont le coût, hors équipements, estestimé à 5,3 millions. Elle recherche donc de nouveaux donateurs ou sponsors afin de mener à bien ce chantier qui devrait durer 3 ans.
Pour rappel, la Fondation Michel Cremer, fondée en 2010 en hommage à ce pionnier de l’endoscopie médicale, a pour mission de promouvoir la recherche de pointe dans cette discipline médicale, et ce, dans un esprit de neutralité philosophique et politique. Les nouvelles techniques développées grâce à ses actions visent à toucher le plus grand nombre : elles se veulent plus efficaces en réduisant le risque de complications lors d’une intervention et, dès lors, la durée d’hospitalisation.