Les généralistes de Charleroi ont pris ouvertement position dans le dossier du réseau hospitalier public-privé qui aurait pu, si les négociations avaient abouti, couvrir leur région. Selon eux, un réseau unique reste le scénario auquel aspirent l’ensemble des prestataires de soins. Et ce, dans l’intérêt de la qualité des soins et du partenariat hôpitaux/1ère ligne. 

De longues discussions sont intervenues, dans le cadre de la formation des réseaux wallons, au niveau du (densément peuplé) bassin de soins de "Charleroi Métropole". Autour de la table, deux pôles de partenaires potentiels : d'une part, côté privé, le Grand Hôpital de Charleroi (GHDC) et la Clinique Notre-Dame de Grâce de Gosselies, et d'autre part, sur le banc du secteur public, l’Intercommunale de santé publique du pays de Charleroi (l’ISPPC, gestionnaire du CHU), ainsi que le Centre de santé des Fagnes (Chimay). 

Toutefois, en décembre dernier, les négociations ont capoté. Par conséquent, deux réseaux, l’un privé, l’autre public, vont cohabiter. L’idée d’un grand réseau mixte n’est toutefois pas totalement enterrée. Plus d’un observateur continue à souligner que, sur le plan médical, les patients sortiraient gagnants d’un tel rapprochement. 

Parmi les partisans de cette solution figurent les MG de Charleroi. La FAGC, la Fédération locale des associations de généralistes, le fait actuellement savoir à la presse grand public. Dans un communiqué signé du Dr Sauvage, président, et de la quinzaine de consœurs et confrères de son conseil de gestion, elle explique qu’à l’occasion de la dernière AG, « les représentants des médecins généralistes ont voté à une très large majorité le soutien à la création d’un réseau hospitalier unique pour Charleroi Métropole. » 

Leur motivation ? « Ils sont persuadés qu’un réseau unique développera, pour tous les citoyens carolorégiens, une qualité de soins hospitaliers de premier choix et permettra un meilleur partenariat avec les prestataires de première ligne », expose la FAGC. Elle annonce que les MG sont « déterminés à tout mettre en œuvre pour contribuer à la réalisation de ce réseau unique », qu’elle présente comme souhaité par l’ensemble des prestataires de soins. « Et ce au profit de [leurs] patients communs. »

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