Une assemblée générale des travailleurs de la santé se tenait vendredi à Bruxelles concernant le manque de moyens du secteur, dénoncé par les syndicats. "Nous continuons la mobilisation", a déclaré à l'issue de l'AG Karim Brikci-Nigassa, chargé de communication du secteur Administrations Locales et Régionales de la FGTB-CGSP Bruxelles. Le front commun syndical CGSP-CSC-SLFP a présenté lundi un plan d'actions pour les prochains mois en vue d'obtenir une amélioration des conditions salariales et de travail du personnel des administrations locales de la Région bruxelloise et des hôpitaux du réseau IRIS.
Environ 25 institutions de soins différentes étaient représentées vendredi, dont des maisons de repos, les infirmiers à domicile, etc. Les syndicats dénoncent la détérioration "insoutenable" des conditions de travail dans le secteur hospitalier, liée au sous-financement du fédéral, à des barèmes bien trop faibles, à une surcharge de travail et à une charge psychosociale éprouvante, ... D'après le front commun syndical, le personnel n'a eu droit à aucune augmentation salariale depuis dix ans.
Concernant le secteur de la santé, un cahier d'une quinzaine de revendications sera publié dans les deux jours, précise Karim Brikci-Nigassa. Les principales étant un refinancement des soins de santé, davantage de personne au chevet des patients et une revalorisation salariale.
Le secteur souhaite poursuivre sa mobilisation, notamment en continuant à dénoncer ces conditions tous les mardis. Une journée d'action nationale est prévue le 24 octobre, ainsi qu'une action devant le cabinet de la ministre de la Santé.
Enfin, "nous publierons ce week-end une motion de solidarité avec nos collègues français", conclut Karim Brikci-Nigassa.