La fondation AstraZeneca remet ses Prix scientifiques à trois recherches de pointe

La Fondation AstraZeneca a remis jeudi ses Prix scientifiques à trois recherches de pointe: une intervention personnalisée pour les patients atteints de tachycardie atriale, des traitements contre la stéatose hépatique et des pistes thérapeutiques pour soigner des maladies rares de la fibre élastique de la peau.

Un constat avait été tiré par Nele Vandersickel, physicienne et experte en modélisation informatique de l'UGent, et son équipe. Pendant 35 ans, rétablir l'activité électrique cardiaque normale chez les patients souffrant de tachycardie atriale nécessitait "une intervention en deux temps: après la première ablation, une s econde arythmie apparaissait souvent".

"Auparavant, on pensait que le mécanisme moteur de la tachycardie consistait en une seule voie de 'réentrée' par laquelle l'impulsion électrique circulait continuellement". En modélisant le cœur sous forme de sphère, "on s'aperçoit qu'il y a nécessairement une deuxième boucle de réentrée". "Pour mettre fin à la tachycardie auriculaire, il faut procéder à l'ablation des deux", a détaillé Nele Vandersickel. 

La deuxième avancée concerne la "maladie du foie gras", qui touche un tiers de la population belge. Hépatologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc, Nicolas Lanthier et son équipe a pu améliorer les connaissances sur la genèse de cette maladie et la résistance à l'insuline qu'elle provoque. "Un excès de graisse au niveau des muscles est également associé à des formes sévères de la maladie. [...] Nous allons notamment voir si l'activité physique permet de réduire le taux de graisse musculaire et d'induire des changements au niveau du foie."

Avec moins de 1.000 patients dans le monde, la "cutis laxa", groupe de maladies congénitales des fibres élastiques, reste largement méconnue. Avec son équipe, le pédiatre et généticien clinicien à l'UZ Gent Bert Callewaert a identifié plusieurs nouveaux sous-types de la maladie et la base génétique sous-jacente. Ses recherches s'étendent maintenant au syndrome de Myhre.

Vous souhaitez commenter cet article ?

L'accès à la totalité des fonctionnalités est réservé aux professionnels de la santé.

Si vous êtes un professionnel de la santé vous devez vous connecter ou vous inscrire gratuitement sur notre site pour accéder à la totalité de notre contenu.
Si vous êtes journaliste ou si vous souhaitez nous informer écrivez-nous à redaction@rmnet.be.