Seules les opérations nécessaires se poursuivent dans les Cliniques de l'Europe et les hôpitaux du groupe Chirec en raison de la deuxième vague de coronavirus. La capacité des blocs opératoires a été réduite au minimum afin que le personnel ainsi libéré puisse être déployé dans les unités Covid-19.
Les trois établissements du Chirec (Hôpital Delta, Clinique Sainte-Anne Saint-Remi et Hôpital de Braine l'Alleud-Waterloo) prennent actuellement en charge 192 patients Covid-19, dont 29 en soins intensifs. Ils n'ont pas encore dû refuser de patients, mais ils ont dû réduire le nombre d'opérations effectuées au cours des deux vagues de l'épidémie. Sur le site Delta, seuls six à sept des 25 blocs opératoires sont encore utilisés chaque jour.
"Seules les opérations urgentes et qui ne peuvent être reportées sont pratiquées", indique mercredi le directeur général médical Philippe El Haddad. "Les consultations vont se poursuivre. Si une intervention rapide est nécessaire, nous pouvons l'effectuer. C'est la différence avec le confinement précédent, parce qu'à l'époque nous voyions moins de gens et ils étaient plus malades", ajoute-t-il.
Le même principe est appliqué dans les Cliniques de l'Europe. L'utilisation des blocs opératoires a été réduite à un quart, mais il s'agit du minimum absolu. Au début de la deuxième vague, des opérations qui avaient dû être retardées auparavant devaient encore être rattrapées.
"Nous disposions initialement de 16 blocs opératoires, mais seuls quatre d'entre eux sont encore utilisés aujourd'hui. Nous avons un peu allongé leurs horaires afin de pouvoir traiter suffisamment d'urgences", explique le directeur général des Cliniques de l'Europe, Peter Fontaine. Il y a actuellement 110 patients porteurs du virus Sars-Cov-2 dans les Cliniques de l'Europe, dont 19 sont en soins intensifs.
En ce moment, 116 patients Covid-19 sont admis à l'UZ Brussel, dont 29 sont pris en charge dans l'unité de soins intensifs. Au cours des dernières 24 heures, dix-sept nouveaux patients ont été admis et quatorze patients ont pu quitter l'hôpital. Lors de la première vague, aux mois de mars, avril et mai, l'UZ Brussel avait constaté que jusqu'à la moitié des opérations avaient été reportées.
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Marc DE ROOSE
07 novembre 2020Tout à fait vrai. Mais comment allons nous survivre ,