Dans une carte blanche communiquée dimanche, les quatre directeurs généraux du réseau Phare demandent de la clarté dans la gestion de la crise sanitaire "afin d'éviter de passer de la gestion de crise à une gestion du chaos". Le réseau Phare comprend les hôpitaux du CHR Haute Senne, d'Epicura, du CHwapi et du CHMouscron. Il représente près de 8.500 collaborateurs et quelque 1.500 prestataires indépendants. Des hôpitaux du réseau seront en service minimum le 7 décembre dans le cadre d'actions syndicales contre l'obligation vaccinale du personnel soignant.
"Ces dernières semaines, alors que la quatrième vague gonflait lentement, les hôpitaux n'ont pas &e acute;té entendus, ils ont même été traités de Cassandre et de casse-pieds, d'empêcheurs de vivre en toute liberté", peut-on lire dans la carte blanche. "Pourtant, ils ont tout donné pour accueillir les patients Covid, pour rattraper les retards occasionnés par les déprogrammations et pour faire tourner le système à plein régime." Pour les quatre signataires, "la ligne politique hésitante des derniers jours et les ordres contradictoires font douter les plus motivés".
Les hôpitaux du réseau ont atteint dimanche, indiquent les directeurs généraux, la phase 2A du plan d'urgence, soit 60% d'occupation de la capacité en réanimation. "Le profil de la patientèle touchée par le Covid a fortement évolué. Les patients sont majoritairement plus jeunes, sans comorbidité et non-vaccinés."
L'épuisement physique et psychique du personnel soignant du réseau se traduit "par des absences, des démissions et une plus grande difficulté à maintenir l'entraide et la solidarité entre services". Les directions du réseau ne remettent pas en question l'urgence de la généralisation de la vaccination, mais soulignent que "des projets annoncés de longue date stigmatisant les soignants fédèrent le mécontentement et conduisent à des grèves en plein pic épidémique". Des hôpitaux seront en service minimum le 7 décembre.
Dans leur carte blanche, les directions entendent "relayer encore une fois, haut et fort, les préoccupations d'un terrain qu'il faut écouter et entendre davantage".
> Lire l'intégralité de la carte blanche
Derniers commentaires
Thierry Schurmans
08 décembre 2021@ Meulemàs
42000. Et les 10,5 millions restant, qu’en disent-ils?
Les références auxquelles vous vous accrochez sont tout sauf scientifiques, actuelles, rationnelles et objectives.
L’obligation vaccinale obligatoire a existé contre la variole, existe contre la poliomyélite et, dans certains pays, contre la fièvre jaune.
Nous sommes embourbés dans une crise majeure et exceptionnelle, sanitaire, sociale et économique.
Les vaccins anti-Covid approuvés EMA &FDA font partie de la solution pour atténuer cette crise, c’est un fait.
À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, dans l’intérêt de tous.
Pédiatre, coordinateur d’études cliniques pédiatriques depuis 15 ans, chargé de cours, certifié sans conflit d’intérêt m, et faisant partie des 10.950.000 belges non signataires de cette pétition.
Comme trop souvent, la minorité fait beaucoup de bruit et la majorité est trop silencieuse.
Sophie Meulemans
07 décembre 2021+ de 42 000 citoyens belges ont signé la pétition "Pas d'obligation vaccinale contre le Covid-19!", comme rapporté par l'agence Belga malgré le black out et le malaise des grands médias (RTL, RTBF) sur ce thème décidément si tabou de la vaccination ( là où ces médias mainstream évoquent la pétition de 5000 ou 10 000 Belges contre le port du masque chez les enfants). https://www.lavenir.net/cnt/dmf20211206_01643272/covid-plus-de-40-000-signatures-contre-la-vaccination-obligatoire Tous les parlementaires ont reçu un courrier ainsi que les syndicats et d'autres acteurs pertinents. https://data.over-blog-kiwi.com/1/47/73/60/20211206/ob_f633ad_petition-contre-l-obligation-vaccinal.pdf C'est important de souligner que ces personnes refusent toute obligation, y compris pour les soignants dont ils soutiennent ainsi la liberté de choix. Il est désormais crucial de rappeler des vérités qui dérangent, mais qui pourtant sont prouvées, rapports et chiffres, sources officielles à l'appui. Par exemple que selon les données officielles de l'ATIH, agence technique pour l'information sur l'hospitalisation, le Covid n'a été responsable que de 2% des hospitalisations en France, en 2020, toutes causes confondues, oui vous lisez bien 2%!!!! Cf ici, le rapport, cf p. 2: https://data.over-blog-kiwi.com/1/47/73/60/20211205/ob_d573ab_aah-2020-analyse-covid.pdf Et au nom de cela, on voudrait prendre le corps des soignants et celui des citoyens comme un simple déversoir des produits expérimentaux des pharmas?!... Plus que surréaliste!!! Comme indiqué dans le Lancet dès 1938: "Sans propagande, il n'y aurait bien sûr aucune campagne vaccinale à large échelle. Mais ô combien il est périlleux de mélanger propagande et faits scientifiques. SI NOUS DISIONS SIMPLEMENT LA VERITE, IL EST DOUTEUX QUE LE PUBLIC ACCEPTERAIT DE SE SOUMETTRE A LA VACCINATION".... vérifiez-vous même, Lancet, 1938 (p. 48): https://data.over-blog-kiwi.com/1/47/73/60/20210912/ob_7d98a2_lancet-1938.pdf Sauf qu'entretemps, la loi belge de 2002 relative aux droits des patients est venue consacrer précisément le droit au consentement libre et éclairé, qui va à l'encontre de tout ce paternalisme, de tous ces non dits. Les personnes qui souhaitent ainsi imposer des injections avec des produits dont elles ne connaissent forcément pas le tiers du quart, compte tenu des contrats d'achats et documents de pharmacovigilance largement caviardés (comme dénoncé dans les médias officiels, comme l'Echo en janvier 2021, par des eurodéputés encore récemment, etc.) ne sont pas des personnes à l'esprit scientifique mais scientiste, tout simplement. Cela est non éthique, et illégal, point barre. Sophie Meulemans, cofondatrice du collectif Initiative Citoyenne et master en éthique biomédicale (UCL).