Les partis de l'Arizona se sont répartis les compétences

Les représentants de la N-VA, du MR, des Engagés, de Vooruit et du CD&V se sont quittés dimanche dans la nuit, peu avant 01h00. Réunis à la présidence de la Chambre, ils se sont mis d'accord sur la répartition des compétences ministérielles au sein du prochain gouvernement fédéral, a indiqué le président du CD&V, Sammy Mahdi.

Nul n'a toutefois voulu indiquer quelle était cette répartition. M. Mahdi, a simplement affirmé qu'il était satisfait et qu'il devait passer des coups de téléphone aux futurs ministres. Les noms des ministres sortants des Finances et de l'Intérieur, Vincent Van Peteghem et Annelies Verlinden, sont habituellement cités parmi les ministrables chrétiens-démocrates.

"J'ai reçu ce pour quoi j'étais venu", a lancé le président de Vooruit, Conner Rousseau à son départ de la présidence. Cela signifie-t-il que les socialistes flamands exerceront la compétence de la Santé, comme sous la législature passée, dans le chef du ministre sortant Frank Vandenbroucke? L'homme n'a pas répondu. Le formateur Bart De Wever (N-VA) n'a pas fait de commentaire.

Maxime Prévot et Georges-Louis Bouchez ont tous deux assuré samedi soir sur le plateau de la RTBF ne pas avoir de certitude sur leur propre participation au gouvernement qui sera mené par Bart De Wever. Les présidents de partis de la coalition Arizona, seulement validée pour le moment par les membres de Vooruit réunis en congrès, se retrouvent samedi dans la soirée pour négocier la répartition des portefeuilles et postes du nouvel exécutif.

"Je ne suis pas en quête à tout prix d'une fonction ministérielle", a répondu Maxime Prévot, président des Engagés. Tandis que Georges-Louis Bouchez, qui avait récemment appelé les présidents de parti à monter au gouvernement, indique qu'il doit se poser la question "à quel endroit je peux être le plus utile?". 

Maxime Prévot a évoqué un "gouvernement, d'abord, de responsabilité". Les réformes sont nécessaires, ce n'est "pas pour le plaisir d'être contrariant", ajoute-t-il. Alors que les Engagés avaient grandement axé leur campagne électorale sur le maintien du budget de la Santé, la norme de croissance ne sera pas à la hauteur de ce qu'ils visaient. Mais Maxime Prévot maintient qu'il ne s'agit pas d'"économies" dans le budget des soins de santé. 

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