Pharma.be souhaite réfléchir aux moyens de rendre disponibles pour le patient des traitements coûteux, comme celui qui a fait l’objet de nombreuses discussions ces derniers jours à la suite du cas du bébé Pia. La Belgique peut même être un exemple pour l'Europe à cet égard, a déclaré lundi pharma.be dans un communiqué de presse. L'organisation faîtière du secteur pharmaceutique met déjà quelques propositions sur la table.
Une première proposition concerne la recherche de mécanismes de remboursement innovants, tels que le modèle de "rémunération à la performance", ce qui signifie que le gouvernement finance un traitement basé sur des résultats cliniques par patient; ou des modèles qui répartissent le coût d'un traitement unique et novateur sur plusieurs années.
En outre, pharma.be plaide également pour une analyse prospective, où les autotités publiques et l’industrie "cartographieront" plus rapidement les nouveaux médicaments dans le "pipeline", afin de discuter des meilleurs mécanismes pour les rendre disponibles.
Enfin, les médicaments destinés aux patients doivent être disponibles encore plus rapidement grâce à une procédure d'évaluation raccourcie. Le remboursement temporaire de médicaments novateurs pour un groupe spécifique de patients peut également être envisagé.
"De nombreux mécanismes sont déjà en place aujourd'hui pour aider à maîtriser le budget des médicaments.", a déclaré Karel Van De Sompel, président de pharma.be et Country Manager de Pfizer Belgique-Luxembourg." Le secteur pharmaceutique en Belgique y a largement contribué par le biais de réductions de prix, d'une série de prélèvements fiscaux, de compensations et de taxes sur le chiffre d'affaires.."
"Nous croyons en un système de soins durable avec les meilleurs traitements accessibles à tous. Nous voulons rechercher des solutions concrètes avec le gouvernement afin que la Belgique puisse jouer un rôle de pionnier au sein de l'Europe. ", a déclaré Catherine Rutten, CEO de pharma.be.