Le 1er juillet, Benoît Collin, administrateur général adjoint de l'INAMI depuis 15 ans, succédera à Jo De Cock qui part à la pension le 30 juin. Pour le Dr Devos, c’est une bonne nouvelle. "Il s’agit de quelqu’un qui a une excellente connaissance des dossiers. Il n’aura pas besoin d’une phase de transition."
Au terme de la sélection organisée par SELOR et sur proposition du Comité général de gestion et du Ministre des Affaires sociales, le Conseil des Ministres a désigné Benoit Collin à la fonction d’administrateur général de l’INAMI pour une période de 6 ans. Benoît Collin est l'Administrateur général adjoint de l'INAMI depuis 15 ans. « L’INAMI a pour mission de gérer la solidarité de tous pour couvrir la santé de chacun ! » explique Benoît Collin. « Notre objectif : améliorer notre système de santé et notre système de protection sociale dans le secteur de la santé (soins de santé, indemnités, accidents médicaux), et ce, au profit de la plus large population assurée possible et des partenaires professionnels de ces secteurs. Garantir la soutenabilité de notre protection sociale par une bonne utilisation des ressources, c’est aussi garantir la pérennité de notre système de santé et de protection sociale et le maintien des solidarités. »
Il est aussi loin d’être un inconnu du secteur des soins de santé et de la sécurité sociale : il enseigne la politique de santé à l'Université de Liège depuis 10 ans. Benoît Collin possède aussi une solide expérience dans le secteur hospitalier, notamment comme directeur général du centre hospitalier WaPi de Tournai ou comme directeur gestionnaire du Centre de traumatologie et réadaptation (CTR/ULB-Erasme). Il fut aussi conseiller dans le domaine hospitalier auprès du ministre fédéral Rudy Demotte et du ministre régional Philippe Courard. Son expérience et son expertise assureront une transition en douceur après le départ à la pension de Jo De Cock ce 30 juin.
Réaction de Philippe Devos
De son côté, le président de l’Absym, le Dr Philippe Devos salue cette nomination : « C’est une bonne nouvelle. Il s’agit de quelqu’un qui a une excellente connaissance des dossiers. Il n’aura pas besoin d’une phase de transition. Depuis trois ans et demi, nous sommes dans de vastes plans de réforme et pour la continuité, c’est une bonne chose que cela soit lui. M. Colin est quelqu’un qui a une bonne compréhension de la santé et du métier de médecin. Ce n’est pas quelqu’un de purement dogmatique. J’ai le sentiment que l’on va pouvoir collaborer de manière efficace avec lui. »