Le financement supplémentaire dégagé par la ministre de la Santé publique Maggie De Block pour le secteur ambulancier n'est absolument pas suffisant pour répondre à ses besoins et pour que l'organisation du travail se déroule différemment, estime le secrétaire du syndicat ACV/LBC (CSC/CNE), Bart Thys.
L'inspection du travail s'est rendue au siège social de la société Ambuce Rescue Team (ART) à Wijnegem, le plus large service privé d'ambulanciers du pays, a rapporté Gazet van Antwerpen lundi. Le contrôle fait suite à des plaintes d'(anciens) collaborateurs sur les conditions de travail dans l'entreprise.
Les ambulanciers devraient prester un nombre déraisonnable d'h eures, mais ne sont pas ou trop peu rémunérés. L'article mentionne, entre autres, le fort sous-financement du secteur ambulancier. Le cabinet de la ministre De Block rappelle lundi qu'à la fin du mois d'août, 35 millions d'euros supplémentaires avaient été alloués au secteur, après une injection de 12 millions d'euros en 2016.
Selon Bart Thys, le financement supplémentaire est loin d'être suffisant et il existe encore un sous-financement d'environ 25%. «Pour donner une idée, les ambulanciers doivent effectuer entre 11 et 12 shifts de 24 heures par mois à Ambuce. Ils ont ensuite été informés par la ministre qu'ils devaient désormais effectuer un shift de 24 heures de moins par mois. Mais cette mesure est minime.»
Thys pense également que davantage de réglementation devrait être introduite dans le secteur. «Je n'ai aucune preuve tangible, mais ici et là dans le secteur, j'entends parler de petites entreprises d'ambulances qui se comportent comme des cow-boys et qui ignorent le droit du travail», a déclaré le syndicaliste.