Pour la Wallonie et la FWB, les cabinets sont en formation. Christie Morreale, PS, Bénédicte Linard, Ecolo, et Valérie Glatigny, MR, les trois nouvelles ministres des professionnels de la santé, vont appréhender leur matière avant de faire de grandes déclarations.
Exit Rudy Demotte pour les hôpitaux universitaires, Alda Greoli pour la santé et Jean-Claude Marcourt pour l'enseignement supérieur, les nouveaux gouvernements d'Elio Di Rupo (Wallonie) et de Pierre-Yves Jeholet (Fédération Wallonie-Bruxelles) dévoilent un casting inédit en matière de santé: il n’y aura pas un ministre double casquette et les compétences ont été éclatées entre trois personnes. Trois femmes.
La santé
Au niveau wallon, à la santé, ce sera Christie Morreale, PS. Elle sera aussi vice-présidente, ministre de l’Action sociale, de la Santé..... «Ce n'est pas la matière que j'ai le plus traité, mais j'ai présidé la commission des affaires sociales et de la santé. Cela m'a permis de me familiariser avec le domaine.» Pour rappel, elle avait déjà travaillé en 2009-2010 pour le cabinet de la ministre wallonne des Affaires sociales, de la Santé et de l’Egalité des chances où elle était responsable de la cellule égalité des chances. A noter, que sa cheffe de cabinet sera Anne Poutrain, notamment ex-cheffe de cabinet d'Elio Di Rupo et de Paul Magnette, ce qui est un gage de sérieux et de poids pour le cabinet dans les arbitrages. «Je vais d'abord prendre le temps de bien connaître les matières et de prendre contact avec les différents secteurs», a-t-elle ajouté.
De son côté, à la Fédération Wallonie-Bruxelles, ce sera Bénédicte Linard, Ecolo qui sera aussi ministre de la Petite enfance, de la Santé et des Droits des femmes: «La santé est un domaine qui ne m'est pas étranger au travers de mes nombreux combats contre la pollution de l'air, la lutte contre les perturbateurs endocriniens, la qualité de l'alimentation dans les cantines... La santé des plus petits, au travers de l'ONE et de la petite enfance, est une problématique importante de prévention». Elle va évidemment prendre ses marques: «Je me plonge dans les dossiers et je vais rencontrer les acteurs le moment venu», a-t-elle ajouté.
Les hôpitaux
Enfin, pour les hôpitaux universitaires, ce sera la surprise venue des libéraux: Valérie Glatigny. Elle sera aussi ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique, des Hôpitaux universitaires, de l’Aide à la jeunesse... «J'avais déjà été concernée par la matière santé lorsque je travaillais au niveau européen pour Louis Michel. A présent, je vais analyser en détails les enjeux des hôpitaux universitaires et utiliser au mieux les moyens disponibles.»
Nul doute que sa casquette liée à l'enseignement supérieur l'obligera à se plonger dans l'intense dossier du numerus clausus.
Derniers commentaires
Charles KARIGER
16 septembre 2019Trois! On y ajoutera les Bruxellois(es), les Flamand(e)s, les germanophones, et les fédérales... "Du choc des idées, jaillit la lumière" écrivit Nicolas Boileau...
Aucun doute, géré par tant d’Éminences, notre avenir ne peut qu'être radieux!