Interrogée sur la récente manifestation du secteur non-marchand, la ministre de la Santé publique, Maggie De Block a promis d’investir 500 millions d’euros dans la santé publique.
Lors de l’émission dominicale De zevende dag, la ministre de la Santé publique a été interpellée sur les coupes budgétaires drastiques auxquelles est soumis le monde de la santé, alors même que le vieillissement de la population conjugué à la croissance des maladies chroniques, fait dramatiquement augmenter les besoins. Maggie De Block a défendu sa politique en indiquant qu’elle «investirait 500 millions d’euros supplémentaires dans la santé publique, mais que chaque euro dépensé devait l’être de manière efficiente». Elle a également souligné qu’en dépit des économies nécessaires, elle avait accepté le remboursement des traitements contre l’hépatite C (stade 2) et que l’INAMI procédait au remboursement de nouveaux traitements oncologiques très coûteux, notamment contre les tumeurs pancréatiques.
Investir dans le personnel grâce au travail en réseau?
Interrogée sur la récente manifestation du secteur non-marchand, et la crainte du personnel de santé de voir encore la charge et la pression au travail s’accroître, la ministre a déclaré que les hôpitaux devaient moins investir dans les appareillages que dans le personnel. La ministre a également affirmé que, de son point de vue, le travail en réseau devrait permettre de centraliser les services, et les investissements liés à leur développement, sans que cela n’ait d’effets sur le personnel. En d’autres termes, les économies d’investissement réalisées grâce au regroupement des activités hospitalières en réseau devrait permettre de conserver le personnel malgré les contraintes budgétaires et la réduction du financement.