Le groupe pharmaceutique Novartis a "augmenté sa capacité de production" de Femara - et de letrozole, sa substance active - afin "de satisfaire la demande complète du marché belge", a affirmé vendredi sa porte-parole Belinda Delys.
La veille, le PTB s'était insurgé contre la pénurie de ce médicament contre le cancer du sein, la qualifiant d'injustifiable et dénonçant une "stratégie délibérée de l'industrie pharmaceutique".
La ministre de la Santé, Maggie De Block (Open Vld), avait réagi à ces propos de l'extrême gauche en assurant que le problème, survenu durant une courte période au mois de juillet, était désormais résolu et que le Femara ainsi que des alternatives génériques étaient bien disponibles.
Du côté de Novartis, on reconnait qu'une rupture de stock de certains conditionnements de Femara a eu lieu fin juillet en raison d'une indisponibilité de la molécule létrozole (le générique), qui a provoqué un "glissement" et une demande accrue de son produit.
Face à cette situation, le groupe pharmaceutique affirme avoir augmenté sa capacité de production afin que suffisamment de médicaments puissent être fournis aux grossistes et ensuite livrés aux pharmacies.
Novartis assure notamment être en contact avec l'Association pharmaceutique belge (APB), le grossiste-répartiteur Febelco et le cabinet de la ministre afin de s'assurer qu'une réponse est apportée à l'ensemble de la demande des patients.
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