Réélu vendredi pour un deuxième mandat de recteur à la tête de l'UCLouvain, Vincent Blondel a fixé ses priorités pour les années à venir, lors d'une conférence de presse à Louvain-la-Neuve. Considérant les résultats du vote comme "un signe de confiance et une forme de reconnaissance pour le travail accompli par toute l'université", le recteur a indiqué qu'il allait porter une attention particulière au bien-être du personnel, qu'il avait la volonté d'une université forte, solide et ouverte dans un contexte européen et d'un monde en transition écologique.
Vincent Blondel, en parlant du bien-être du personnel qui est attaché fortement à l'université et "motivé malgré des conditions difficiles", a fait référence à l'actuel sous-financement des universités et à leur autonomie insuffisante à ses yeux.
Il a promis de se battre, aux côtés de l'ensemble des autres recteurs, pour que les universités obtiennent à l'avenir un refinancement suffisant et nécessaire. Il a également réaffirmé sa détermination à faire aboutir sur la forme le processus de fusion entre l'UCLouvain et Saint-Louis, glissant que les rapprochements forts déjà opérés entre les deux institutions constituaient pour l'heure une fusion informelle.
En évoquant une université "forte et solide", le recteur a notamment évoqué la réorganisation du paysage hospitalier et la modification de la formation initiale des enseignants, qu'il considère comme des enjeux majeurs pour l'avenir: 40% des futurs enseignants ainsi qu'un futur médecin sur deux en Fédération Wallonie-Bruxelles passeront en effet par l'UCLouvain.
Vincent Blondel a obtenu vendredi, au terme de deux jours de scrutin par voie électronique auprès de l'ensemble de la communauté universitaire de l'UCLouvain (étudiants, académiques, scientifiques et administratifs), 63,39% des voix, contre 36,61% pour son rival Sébastien Van Bellegem.