Si l'on s'en réfère aux trois premiers mois de l'année, le déficit de la Sécurité sociale pour les employés atteindrait cette année 1,15 milliard d'euros, selon un rapport de l'Office national de la Sécurité sociale du 30 avril, détaillé dans De Standaard et Het Nieuwsblad samedi.
Le rapport compare le budget établi par le gouvernement Michel - qui n'a jamais été approuvé - et une estimation du budget de la sécurité sociale sur base des trois premiers mois de l'année. Il en ressort que les cotisations sociales perçues sur les salaires des employés restent inférieures de 477 millions d'euros au budget prévu. Cela peut s'expliquer par un trop grand optimisme du gouvernement lors de la confection du budget, mais également par le fait que le jobs deal rapporte moins que prévu car il n'est pas implémenté dans son entièreté.
En outre, les allocations coûtent 43,5 milliards, soit 619 millions de plus que prévu. Ce sont surtout les pensions (+243 millions d'euros) et l'assurance maladie et invalidité (+194 millions d'euros) qui creusent le déficit.
La dotation d'équilibre allouée par le Fédéral est traditionnellement la bouée de sauvetage de la Sécurité sociale pour finir dans le vert et 2019 ne fera pas exception. Elle était automatique jusqu'en 2017, mais est depuis conditionnée notamment à la réalisation d'objectifs budgétaires. En outre, alors que le déficit de la sécu se creuse chaque année, la dotation d'équilibre n'est pour l'instant légalement prévue que jusqu'en 2020.
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Eh bien! La qualité des soins risque de rester un vieux pieux...il ne suffit pourtant pas d’avoir la foi ou des exigences pour que cela se réalise. Il faudra être capable de gérer et de rassembler.
— Dr Thomas Orban (@OrbanDoc) 11 mai 2019