La réunion virtuelle qui s’est tenue vendredi après-midi entre les syndicats médicaux, l’Inami et les hôpitaux sur la régularisation des comptes des hôpitaux et les honoraires des médecins a débouché sur quelques avancées. Le tout devra toutefois être finalisé le vendredi 3 juillet prochain dans le cadre d’un texte qui aboutira à un arrêté royal.
A l’issue de cette réunion, les hôpitaux ont reçu la confirmation que pour les avances, chacun partira du montant du budget 2018 (pour le montant qu’ils prélèvent sur les honoraires) pour déterminer celui de 2020.
Le tout devra toutefois être finalisé le vendredi 3 juillet prochain dans le cadre d’un texte qui aboutira à un arrêté royal.
Précisions pour les médecins
Pour les médecins, les discussions de vendredi ont permis de belles avancées qu’il faudra encore concrétiser. A ce stade, il n’est plus question de réserver des moyens financiers en faveur des médecins qui n’ont pas travaillé « dans l’environnement covid à l’hôpital ».
Le détail des prestations de ces médecins qui ont aidé directement à l’hôpital pendant la pandémie est actuellement en voie de précision. Concrètement, cela concerne les médecins qui n’ont pas pu facturer un code ou un « pseudo code » à l’inami pour le travail qu’ils faisaient. Cela touche par exemple des gynécologues qui ont été formés au triage ou qui ont fait des permanences dans des unités d’hospitalisations...et qui n’avaient pas d’honoraires pour cela. Même chose pour des pneumologues ou des cardiologues qui se sont retrouvés à travailler dans les unités de soins intensifs.
Le plafond de 65% a disparu
Un effort financier va aussi être fait pour les médecins qui ont participé au travail de redémarrage de l’activité hospitalière et à la réorganisation de l’activité hospitalière. Par exemple, le conseil médical, le médecin chef et les infectiologues...Enfin, les candidats spécialistes n’ont pas été oubliés.
Au cours de ces discussions, le plafond de 65% a disparu, il est donc acquis que les sommes prévues seront disponibles. ( Il n’est donc plus question de ce plafond qui voulait que pas plus de 65% des montants 2018 ne pouvait être attribué)
Enfin, il a aussi été acquis que le conseil médical prendra les décisions de répartition en fonction évidemment des catégories qui ont été décidées par la tripartite.
Soutenir les hôpitaux
A noter qu’une réflexion, en parallèle des discussions sur l’avance du milliard, est aussi en cours à propos de la perte de revenu des gestionnaires et des médecins qui découle des 15% des lits de soins intensifs (et les autres lits classiques) bloqués dans les hôpitaux selon les modalités du plan de redémarrage hospitalier (pour faire face à une reprise éventuelle de l’épidémie). Elle est menée pour aboutir un dédommagement des hôpitaux et des médecins concernés.