Vendredi dernier, le Conseil des Ministres a approuvé un plan d’urgence fédéral pour la gestion des prises d’otages ou attentats terroristes. Le texte doit toutefois encore être examiné par le Conseil d’État avant de pouvoir accéder au statut de loi.
Une attaque ou prise d’otages terroriste impose une réaction et une coordination au niveau fédéral, et c’est pour cela qu’a été élaboré ce nouveau plan d’urgence. En fonction du caractère imprévu (aigu) ou de la menace imminente, une procédure de pré-alerte y a été intégrée afin de pouvoir mettre en place très rapidement les mesures de protection nécessaires.
Le texte organise la réponse coordonnée à ces deux situations d’urgence qui nécessitent une approche légèrement différente. Il implémente par ailleurs une nouvelle structure de gestion de crise – déjà esquissée dans le passé – comportant cinq cellules à l’échelon fédéral et trois autres à l’échelon local, l’objectif étant de limiter la longueur de la chaîne de prise de décision et de coordonner le mieux possible les mesures administratives et judiciaires. Le procureur fédéral et le directeur du Centre de Crise ont par ailleurs la possibilité, par le biais de «canaux internes», de prendre des mesures d’extrême urgence à chaque stade de la crise.