A partir du 20 juin prochain, les médecins généralistes pourront également lancer un trajet de réintégration pour le patient, a annoncé vendredi la ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Maggie De Block.
En concertation avec l'Inami et la plate-forme eHealth, la cellule stratégique de la ministre a finalisé un outil digital «dossier de réintégration» pour les médecins généralistes.
Outre le conseiller en prévention et le médecin-conseil, le médecin généraliste devient le troisième prestataire de soins qui peut lancer un trajet de réintégration dont le travailleur salarié peut aussi prendre l'initiative.
Selon le cabinet de Mme De Block (Open Vld), le lancement d'un trajet de réintégration se déroule généralement comme suit: si un(e) employé(e) est malade pendant plus d'un mois, il (elle) se présente à sa mutualité. Dans un délai de trois mois à partir du premier jour de maladie, le médecin-conseil adresse une notification au service de prévention de l'entreprise lorsqu'il est d'avis que le malade de longue durée est capable de reprendre le travail.
Un trajet pareil est lancé en concertation avec le patient.
Le nouvel outil pour les médecins généralistes est disponible via eForms, un gabarit qui fait partie des logiciels courants des médecins généralistes.
Lorsqu'un médecin généraliste conclut, en concertation avec le patient, que celui-ci est éligible pour un trajet de réintégration, il doit simplement ouvrir le nouvel onglet «dossier de réintégration» dans eForms et lancer un trajet de réintégration.
Le médecin généraliste peut immédiatement indiquer quelles possibilités il voit et quels facteurs il faut prendre en considération au sujet du patient. Il peut éventuellement faire une proposition. Le médecin peut aussi joindre quelques éléments médicaux confidentiels et verrouillés, qui ne peuvent pas être ouverts que par un médecin collègue qui est également soumis à l'obligation du secret médical.