Le personnel soignant des maisons de repos et de soins situées en Flandre devra, dès lundi, porter un masque FFP2, qui offre une meilleure protection que les masques chirurgicaux, a déclaré mercredi la présidente de la taskforce "Soins" flamande, Karine Moykens, dans De Standaard et Het Nieuwsblad. Un membre du personnel reprenant le travail après un contact à haut risque devra en outre effectuer un test rapide les premier et troisième jours après son retour au travail.
Au contraire des masques en tissu et chirurgicaux - qui protègent principalement les autres en bloquant les gouttelettes projetées par la personne qui le porte -, les masques FFP2 filtrent l'air inhalé et offrent donc aussi une p rotection au porteur.
Cette obligation ne vaut pas pour les visiteurs et visiteuses des maisons de repos, qui restent les bienvenus mais sont invités par les autorités flamandes à effectuer un test antigénique avant leur venue, "par respect pour la personne visitée". Il est en outre demandé à ceux et celles qui ont eu un contact à haut risque récemment de reporter leur visite de 10 jours. Pour les personnes positives, ce délai est d'au moins 10 jours.
La direction de l'établissement reste en droit de demander le Covid Safe Ticket aux visiteurs. S'il ne s'agit pas d'une obligation, les autorités sanitaires flamandes recommandent vivement d'appliquer cette mesure.
La taskforce flamande doit encore se pencher mercredi après-midi sur d'éventuelles mesures additionnelles dans des secteurs en lien avec des personnes vulnérables, comme les centres de revalidation, la psychiatrie, le bien-être des jeunes ou de personnes souffrant d'un handicap.