La spinoff de l'Université de Gand (UGent) Ziphius travaille au développement d'un nouveau type de vaccin à ARN messager, dont les premiers résultats semblent indiquer qu'il protège contre les variants du coronavirus. La réponse immunitaire cellulaire induite par ce sérum serait aussi mieux disposée à combattre les infections, ressort-il d'une étude clinique menée sur des animaux.
Un groupe réunissant plus de 15 scientifiques travaille sur le développement de ce vaccin depuis 2020. Les résultats de leurs travaux sur les animaux, dont les résultats semblent donc prometteurs, ont été publiés dans la revue scientifique Molecular Therapy.
"Les personnes vaccinées fabriquent des anticorps contre la protéine spike, qui change rapidement, ce qui fait que les anticorps ne protègent plus suffisamment contre de nouveaux variants", explique le professeur Niek Sanders du laboratoire de thérapie génique de l'UGent. "C'est un problème auquel font face les vaccins actuels" contre le coronavirus.
Les nouveaux vaccins devraient offrir une double protection, grâce à des anticorps et à une réponse immunitaire cellulaire. Cela signifie que le corps sera armé contre les variants existants du coronavirus et pourra réduire l'impact de futurs variants.